Chez les femmes, la chirurgie mammaire est de plus en plus pratiquée, de nos jours, en vue d’augmenter la poitrine. En effet, rien qu’en 2013, il y a eu près d’1,8 millions de poses prothèses dans le monde. L’augmentation mammaire est donc de plus en plus adoptée. Mais la réduction mammaire n’est pas en reste.
En quoi consiste une augmentation mammaire ?
Une augmentation mammaire est une chirurgie mammaire pendant laquelle le médecin spécialiste pose des prothèses mammaires en vue d’augmenter la poitrine. Dans quelques situations, cela est également utile pour la correction d’une légère ptôse mammaire, notamment si la perte de volume est rétrécie et due à un amaigrissement ou à une gestation. Dans le cas d’un important relâchement, le médecin qui va effectuer cette chirurgie reconstructrice va également conseiller une plastie mammaire. Si la mamelle tombe plus bas que le sillon, il faut également remonter le sein. Et si l’augmentation mammaire convoitée n’est pas assez importante (avoisinant un bonnet de soutien-gorge), quelquefois un lipomodelage est envisagé.
Et qu’en est-il de la réduction mammaire ?
Si, par contre, vous avez une hypertrophie mammaire et que vous souhaitez réaliser une réduction mammaire, celle-ci est réalisable à partir de la fin du déploiement des seins, plus précisément après 17 ou 18 ans. Toutefois, il serait judicieux d’attendre la fin des gestations, avant de réaliser une chirurgie mammaire de réduction. En effet, une gestation pourrait changer le résultat esthétique de la chirurgie. Un allaitement ultérieur est probable à la suite d’une réduction mammaire, avec une chirurgie reconstructrice, mais non assuré à 100 %. Ce sont de l’aptitude des canaux galactophores à se corriger après la chirurgie reconstructrice suite au déplacement de la plaque aréolo-mamelonnaire et de l’importance de la réduction glandulaire que cela va dépendre. De toutes les manières, votre expert en réduction mammaire vous donnera des conseils sur ce qu’il faut et ne pas faire, au cours de vos entrevues.
Les diverses prothèses mammaires
La plupart des prothèses mammaires sont formées d’un contenant en silicone et, de temps à autre, en mousse de polyuréthane, ainsi que d’un produit de remplissage. Bien que plusieurs paramètres soient à considérer pour le choix du modèle le plus ajusté au résultat escompté, les plus employés sont les implants chargés avec un gel de silicone plus ou moins dur, étant donné qu’ils offrent un résultat plus naturel, au toucher comme à la vue, par rapport à ceux qui sont pleins de sérum physiologiques. Si l’implant se brise, l’épaisseur du gel va limiter la fuite de silicone dans le corps. Ici, par contre, le sérum physiologique est avantageux car il est inoffensif. Il y a également des prothèses rondes ou, plus rarement des modèles charnels ayant la forme projetée d’un sein. Celles-ci sont les plus prisées en hypertrophie mammaire ou chez les personnes à poitrine profusément aplatie. Elles ont, par contre, une incommodité : si elles bougent, il faudra refaire l’opération.